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Mon score de Glasgow

Photo du rédacteur: Alice DelapéhaiméreAlice Delapéhaimére

Ce que je compte dire à la Radio :



"Enfin j'ai retrouvé l’expression de la dernière fois.  C'était état neurovégétatif. J'ai donc été 2 semaines dans le coma,  puis 6 mois en état neurovégétatif.



Ensuite je parlerais du score de Glasgow qui m’à été attribué. C’est l’échelle qui permet de mesurer l’etat des dommages de quelqu'un dans le coma. Le score est compris entre 3 et 15. De 3 à 6 c’est à la limite de la mort cérébrale. Mon pronostic vital était engagé. J'ai obtenu 7."





J’était donc plutôt dans un mauvais état. Mais comme mon réveil à été progressif, je n'ai pas eu vraiment le temps de me rendre compte de ce combat que je menais pour rester en vie.


J’ai repris mes esprits peu à peu. Donc lorsque j'ai appris pour l’Accident ça ne m’a pas fait un choc. Une fois consciente, j'ai décidé de faireleplusdechosespossibles. Ce n'était pas le handicap qui allaitm’arrêter. J'ai petit à petit assimilé que je ne marcherai plus (pour l’instant).


Mais pour faire des activités non médicales je devais quitter l’hôpital. Une fois en hôpital de jour,  j’avais un emploi du temps qui ne permettait pas de faire une activité en dehors.  De plus, la fatigue était intense.  Dès que j'ai quitté le système hospitalier je suis passée en libéral. Trouver des professionnels de santé répondant à mes besoins ne fut pas simple. Mais j'ai fini par trouver un kinésithérapeute e


(après avoir "testé" plusieurs) et orthophoniste (trouvee par mes orthophonists del’hôpital de jour). De plus je me suis inscrite à la salle de sport. Les premiers temps je m’y rendais tous les jours et je faisais des exercices que je connaissais. J'ai pris la décision de prendre un coach sportif. Le 11 Octobre 2023 j’ai eu ma première séance avec Amaury, mon coach sportif. Depuis je vais à la salle le retrouver mon coach 2 fois par semaine. Il m’arrive d’aller m’entraîner à d’autre moment, seule et en plus. Avec (grâce) à lui je fais des efforts dont je ne me sentais pas capable de faire seule.


En plus du sport,  je fais du théâtre. Avant l’Accident,  nombreux ont été à me dire de me mettre au théâtre. J'ai donc décidé de m’inscrire au théâtre. Ceci afin de faire travailler ma voix. Pouvoir être comprise dans une salle souvent bruyante. Dans le même but (pour améliorer ma voix) je fais de la radio. Je fais partie de la PAF radio de l’APF France handicaps 22 depuis Janvier 2024. J'ai écrit un article a ce sujet dans le Ouest France. Je vais tout de suite le poster ici.  À l’époque où j'ai écris je ne faisais pas encore partie des chroniqueurs.


En plus de ces activités je fais de la plongée. Toujours dans l’idee de travailler le souffle et donc la voix. Mais aussi pour mon amour de l’eau. Et mon envie (voyeuriste) d’observer la faune et la flore sous marine.



L’Accident ne m'a,  du coup,  pas isolée.


Je fais des activités et au niveau relationnel, après quelques déceptions,  je suis très bien entourée.


Premièrement je suis très fortement soutenue par ma famille.


Ensuite je vais devoir détailler pour l’amitié. En effet, ici, il faut divisent plusieurs catégories :


1. Les personnes qui ont été mais arrêtés d’être des amies (oui, il s’agit de femmes). Elles ne veulent plus l’être sans explication.


2. Ceux qui sont restés, malgré tout, des amis.  #LesVraisSavent


3. Mes nouveaux amis ! Ici aussi il faut encore diviser. En effet il y a mes nouveaux amis "valides" et ceux en situation de handicap.



C'est d’ailleurs au contact de ces amis que j'ai découvert la plongée au club Épave,  que l’APF France Handicaps proposait des cours de théâtre et que j'ai put m’essayer à la radio.



Enfin je me suis mise depuis peu à accepter l’amour dans ma vie. Je parle ici uniquement de l’amour physique (il est encore trop tôt pourle reste). J'ai mis pas loin de 8 ans à l’accepter. Avant je ne me trouvais pas désirable. Pour moi, le fauteuil roulant était un véritable frein. Ce qui explique que ma "sélection" ne fut probablement pas assez précise. J'ai pris conscience que les hommes, avec moi, qu’ils soient jeunes ou vieux, en situation de handicap ou pas, manquaient cruellement de franchise et de respect.




Quand je regarde en arrière et que je vois que j’ai quasiment été en mort cérébrale,  j'ai du mal à y croire.


J'ai quasiment une vie comme avant l’Accident.

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